Catalina Martin-Chico : « Tout est meilleur quand c’est partagé »
À Visa pour l’image, Catalina Martin Chico s’est distinguée en 2017 en recevant le prix Canon de la femme photojournaliste pour son projet de reportage sur les FARC en Colombie, armée révolutionnaire qui connait un véritable baby boom, après plus de 50 ans de guérilla. Elle nous montre le bonheur de ces soldats devenus parents.
Lors de la semaine dédiée au public scolaire du trentième Festival International du Photojournalisme, les classes de seconde 8 et de seconde 5 ont visité l’exposition de Catalina Martin Chico à l’atelier d’urbanisme pour ensuite l’interviewer au Couvent des Minimes. De cet échange il vous offre ce portrait.
Une femme peu prédestinée au photojournalisme
Née à Madrid à la fin des années 60, cette franco-espagnole fait ses études (bac + 5) puis travaille dans un bureau. Elle qui souhaitait travailler dans l’humanitaire n’affectionne pas son métier mais il lui permet de voyager deux fois par an avec son compagnon. Touriste, elle aime déjà sortir des sentiers battus. Altruiste hors-norme, elle aime s’échapper pour aller à la rencontre des autochtones, entrer chez eux, partager un thé, écouter leur histoire : « Pouvoir entrer dans leur quotidien, entendre leurs histoires, c’est ça que j’aime » s’exclame-t-elle. Elle quitte Paris pour New-York pendant cinq ans avec son compagnon et vit de petits boulots, s’inscrit à l’International Center Of photography où elle se découvre une véritable passion pour l’art photographique. Diplômée, elle deviendra bientôt la grande photojournaliste que l’on connaît.
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La suite de l' Article rédigé par les élèves de 2.12 et 2.8, en classe de français avec Mme Stoëhr dans le Day' Click N°2 !
